« L’instant le plus heureux d’une vie humaine est le départ vers une terre inconnue. »
« Je sentais que j’aimais la montagne pour ses paysages solennels, pour les luttes engagées avec les sommets, pour les émotions et les souvenirs qu’elles procurent ; mais peut-être l’aimais-je plus encore pour ce sentiment de liberté et de joie de vivre que je ne parvenais à éprouver que là-haut. »
« Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu. »
« Les montagnes ne vivent que de l’amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l’herbe s’épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n’a pas de prix : le bonheur que l’on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent »
« Pour moi, la vie en bas est parfois pesante. J’assume un côté peut-être asocial antisocial. En tout cas, ce sont les bouffées d’oxygène glanées en montagne qui détendent mon rapport quotidien au monde. C’est mon point d’équilibre. La fuite du quotidien. La fuite du modèle social, de l’aménagement confortable et routinier d’une vie, qui limiterait trop mes aspirations physiques, spirituelles, mes désirs de liberté. Et l’envie de vivre mes propres expériences, de me faire ma propre opinion. »
« Je sentais que j’aimais la montagne pour ses paysages solennels, pour les luttes engagées avec les sommets, pour les émotions et les souvenirs qu’elles procurent ; mais peut-être l’aimais-je plus encore pour ce sentiment de liberté et de joie de vivre que je ne parvenais à éprouver que là-haut. »
« L’instant le plus heureux d’une vie humaine est le départ vers une terre inconnue. »
« Pour moi, la vie en bas est parfois pesante. J’assume un côté peut-être asocial antisocial. En tout cas, ce sont les bouffées d’oxygène glanées en montagne qui détendent mon rapport quotidien au monde. C’est mon point d’équilibre. La fuite du quotidien. La fuite du modèle social, de l’aménagement confortable et routinier d’une vie, qui limiterait trop mes aspirations physiques, spirituelles, mes désirs de liberté. Et l’envie de vivre mes propres expériences, de me faire ma propre opinion. »
« Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu. »
« Les montagnes ne vivent que de l’amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l’herbe s’épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n’a pas de prix : le bonheur que l’on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent »