Âgé de 35 ans (en 2022) il est difficile de dire que je suis né avec le virus de l’aventure, ou que quelqu’un a bien pu me le transmettre.

Je suis avant tout issu d’une famille modeste ancrée dans son territoire d’origine, sur le massif des Vosges. Mes parents ne m’ont pas appris à voyager, à regarder loin vers le monde, ou à partir à la rencontre de mes rêves les plus fous. Que l’on s’entende, il ne s’agissait pas d’un manquement et pas plus aujourd’hui d’un reproche. Mes anciens ont vécus une vie d’ouvrier, chacun à supporter pendant quarante ans les « 3×8 » pour un salaire déplorable et dans des conditions de travail difficiles.

Ils m’ont avant tout transmis une belle et complète boite à outils, en me donnant l’essentiel pour survivre, et m’ont inculqué tout ce qu’il fallait pour m’assumer plus tard en tant qu’homme, et faire face à mes obligations.

Ils n’ont pas voyagé, pace qu’ils n’en ont jamais eu les moyens financiers ; En conséquence, ils ne pouvaient m’apprendre quelque chose qu’ils n’avaient pas eux-mêmes appris. Mais ils m’ont enseigné la valeur de la vie, m’ont offert l’éducation qui m’était nécessaire, et m’ont toujours soutenu dans mes projets de vie.

Ainsi, j’ai grandi casanier, plutôt sédentaire dans mon quotidien. C’est un mode de vie que j’ai conservé longtemps après mon passage à l’âge adulte. Non pas que je n’avais aucun rêve ni aucune aspiration à sortir ou à voir le monde ; Simplement, je craignais que ce soit là une occupation superflue, un loisir pour nantis, et quelque chose qui ne m’apporterait rien de plus qu’une dépense d’argent colossale que je ne pouvais m’offrir. Peut-être, inconsciemment, étais-je aussi rattaché à mes codes sociaux et enraciné profondément à mes modestes origines.

Au cours de mes premières années d’adulte, j’ai toutefois eu la chance de côtoyer un collègue de travail qui, lui, était littéralement habité par le voyage et l’envie de découvrir le monde ; Il se reconnaîtra j’en suis certain. Je le voyais rentrer de ses longues semaines d’aventure, rayonnant de bonheur, les yeux pétillants à chaque histoire qu’il pouvait nous raconter au détour d’un café, et les bagages chargés d’innombrables souvenirs et photographies. Cela a attisé ma curiosité, et de fil en aiguille, a ravivé mes envies d’ailleurs, sans que je n’ose vraiment franchir le cap. Trop loin, trop difficile, trop cher, trop inconnu…

Jusqu’à cette fin d’année 2011, où, au titre des « bonnes résolutions » cette envie d’ailleurs est devenue trop forte, irrépressible. L’alignement des étoiles – qu’importe l’image que l’on a des coïncidences – fait que j’ai déménagé, et que ce même collègue-voyageur se trouve maintenant à la retraite. Nous évoquons le Népal, qui représente une destination qui me fait rêver depuis toujours, puis le Khumbu, où lui n’est pas encore allé, et finalement, nous convenons d’un départ au mois de Mars 2012.

Les billets d’avion en poche, impossible de faire marche arrière. Cette fois, c’est décidé, je pars !

Cette première aventure m’aura profondément et durablement transformé, c’est un fait ; Je ne reviendrais pas en détail sur cette jolie aventure de 4 semaines, puisque vous pouvez en trouver le récit ici, sur la page qui lui est dédiée.

Toujours est-il que j’en suis revenu changé, irrémédiablement marqué par le bonheur sans fin que m’a procuré ce premier grand voyage hors de mon pays. J’ai découvert des paysages d’une beauté incommensurable, des personnes superbes, et plus que tout, je me suis découvert.

Grâce à ce premier trek au pays de la très haute altitude, j’ai pu me rendre pleinement compte que vivre mes rêves était quelque chose à ma portée ; Plus encore, j’ai finalement accepté que mes rêves étaient un peu différents des aspirations qu’avaient eu mes parents avant moi ou pour moi, et qu’ils pouvaient aussi différer de ceux des autres.

Ce n’est pas simple, de réaliser qu’on a laissé filer quelques années sans réellement s’intéresser à ce qui nous fait vibrer ; Que le temps perdu à rêver sans vouloir agir, à errer sans un but qui nous motive plus que tout, ne reviendra pas.

Se rendre compte que l’on a fait fausse route pendant un temps est pourtant un prérequis nécessaire pour pouvoir enfin trouver la bonne direction – et faire son propre chemin.

Me voici donc à l’orée de ma 35ème année, avec quelques autres belles aventures derrière moi, et surtout, beaucoup d’autres devant !

J’ai souhaité créer ce modeste site et faire partager son contenu pour plusieurs raisons qui font sens à mes yeux. La première d’entre elles, égoïste et terre-à-terre, est de retracer mon parcours, archiver mes images et mes récits, et pouvoir facilement me plonger à l’envie dans ce pan de ma vie que je considère comme essentiel.

La seconde est de vous faire partager ces quelques instantanés, ces histoires, et peut-être au passage inspirer certaines personnes qui aimeraient se lancer à la conquête de leurs rêves mais n’osent pas se lancer.

Que l’on se comprenne : je ne suis pas un influenceur, un athlète, un aventurier du calibre de Sir Ernest Shackleton ou même de Mike Horn. Je suis un type lambda, qui a une vie professionnelle bien remplie à côté de ses voyages, qui ne prétend pas réaliser des exploits, et qui n’est sponsorisé par aucune marque.

En revanche, je galope après mes rêves, que je sais maintenant transformer en projets et en objectifs, et j’espère que cela pourra amener quelques uns et quelques unes à trouver la force de partir à la poursuite de leurs propres aventures, quelles qu’elles soient.

« An Endless Path » c’est en grande partie mon vécu et mes aventures, mais c’est également les vôtres.

Ce « chemin sans fin » est avant tout celui de la recherche de soi, de la connaissance et de l’acceptation de qui l’on est vraiment et de ce que l’on veut faire de sa vie ; Cette introspection est toute personnelle, et nous concerne certainement tous – ou en tout cas en grande majorité – un jour ou l’autre.

Vous l’aurez compris en parcourant peut-être d’abord le portfolio ou l’un de mes récits, pour ce qui me concerne, cette quête suit un chemin qui mêle activité physique et contemplative. J’aime parcourir ces montagnes immenses un sac sur le dos, souvent seul, et arpenter des étendues majestueuses à la seule force de mes jambes, tant que cela m’est possible ; J’aime tout autant poser ma tente sous la voûte céleste, et m’asseoir au bord d’un rocher pour admirer le soleil se coucher.

Dans les années à venir, et autant que possible, j’aimerais pouvoir étendre mes explorations en employant peut-être d’autres moyens de locomotion, notamment le packraft ou le ski, mais également en allant chercher d’autres défis dans d’autres milieux.

Pour le moment, ma volonté de partager ces expérimentations est intacte. Aussi vous trouverez sans doute bientôt une nouvelle rubrique sur le site, dédiée à la préparation et aux projets à venir.

En attendant, je vous souhaite une bonne exploration, de belles aventures, et vous laisse en compagnie d’une citation qui ne pourrait être plus à propos !

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable

- Jacques Brel

Âgé de bientôt 35 ans (en 2022) il est difficile de dire que je suis né avec le virus de l’aventure, ou que quelqu’un a bien pu me le transmettre.

Je suis avant tout issu d’une famille modeste ancrée dans son territoire d’origine, sur le massif des Vosges. Mes parents ne m’ont pas appris à voyager, à regarder loin vers le monde, ou à partir à la rencontre de mes rêves les plus fous. Que l’on s’entende, il ne s’agissait pas d’un manquement et pas plus aujourd’hui d’un reproche. Mes anciens ont vécus une vie d’ouvrier, chacun à supporter pendant quarante ans les « 3×8 » pour un salaire déplorable et dans des conditions de travail difficiles.

Ils m’ont avant tout transmis une belle et complète boite à outils, en me donnant l’essentiel pour survivre, et m’ont inculqué tout ce qu’il fallait pour m’assumer plus tard en tant qu’homme, et faire face à mes obligations.

Ils n’ont pas voyagé, pace qu’ils n’en ont jamais eu les moyens financiers ; En conséquence, ils ne pouvaient m’apprendre quelque chose qu’ils n’avaient pas eux-mêmes appris. Mais ils m’ont enseigné la valeur de la vie, m’ont offert l’éducation qui m’était nécessaire, et m’ont toujours soutenu dans mes projets de vie.

Ainsi, j’ai grandi casanier, plutôt sédentaire dans mon quotidien. C’est un mode de vie que j’ai conservé longtemps après mon passage à l’âge adulte. Non pas que je n’avais aucun rêve ni aucune aspiration à sortir ou à voir le monde ; Simplement, je craignais que ce soit là une occupation superflue, un loisir pour nantis, et quelque chose qui ne m’apporterait rien de plus qu’une dépense d’argent colossale que je ne pouvais m’offrir. Peut-être, inconsciemment, étais-je aussi rattaché à mes codes sociaux et enraciné profondément à mes modestes origines.

Au cours de mes premières années d’adulte, j’ai toutefois eu la chance de côtoyer un collègue de travail qui, lui, était littéralement habité par le voyage et l’envie de découvrir le monde ; Il se reconnaîtra j’en suis certain. Je le voyais rentrer de ses longues semaines d’aventure, rayonnant de bonheur, les yeux pétillants à chaque histoire qu’il pouvait nous raconter au détour d’un café, et les bagages chargés d’innombrables souvenirs et photographies. Cela a attisé ma curiosité, et de fil en aiguille, a ravivé mes envies d’ailleurs, sans que je n’ose vraiment franchir le cap. Trop loin, trop difficile, trop cher, trop inconnu…

Jusqu’à cette fin d’année 2011, où, au titre des « bonnes résolutions » cette envie d’ailleurs est devenue trop forte, irrépressible. L’alignement des étoiles – qu’importe l’image que l’on a des coïncidences – fait que j’ai déménagé, et que ce même collègue-voyageur se trouve maintenant à la retraite. Nous évoquons le Népal, qui représente une destination qui me fait rêver depuis toujours, puis le Khumbu, où lui n’est pas encore allé, et finalement, nous convenons d’un départ au mois de Mars 2012.

Les billets d’avion en poche, impossible de faire marche arrière. Cette fois, c’est décidé, je pars !

Cette première aventure m’aura profondément et durablement transformé, c’est un fait ; Je ne reviendrais pas en détail sur cette jolie aventure de 4 semaines, puisque vous pouvez en trouver le récit ici, sur la page qui lui est dédiée.

Toujours est-il que j’en suis revenu changé, irrémédiablement marqué par le bonheur sans fin que m’a procuré ce premier grand voyage hors de mon pays. J’ai découvert des paysages d’une beauté incommensurable, des personnes superbes, et plus que tout, je me suis découvert.

Grâce à ce premier trek au pays de la très haute altitude, j’ai pu me rendre pleinement compte que vivre mes rêves était quelque chose à ma portée ; Plus encore, j’ai finalement accepté que mes rêves étaient un peu différents des aspirations qu’avaient eu mes parents avant moi ou pour moi, et qu’ils pouvaient aussi différer de ceux des autres.

Ce n’est pas simple, de réaliser qu’on a laissé filer quelques années sans réellement s’intéresser à ce qui nous fait vibrer ; Que le temps perdu à rêver sans vouloir agir, à errer sans un but qui nous motive plus que tout, ne reviendra pas.

Se rendre compte que l’on a fait fausse route pendant un temps est pourtant un prérequis nécessaire pour pouvoir enfin trouver la bonne direction – et faire son propre chemin.

Me voici donc à l’orée de ma 35ème année, avec quelques autres belles aventures derrière moi, et surtout, beaucoup d’autres devant !

J’ai souhaité créé ce modeste site et faire partager son contenu pour plusieurs raisons qui font sens à mes yeux. La première d’entre elles, égoïste et terre-à-terre, est de retracer mon parcours, archiver mes images et mes récits, et pouvoir facilement me plonger à l’envie dans ce pan de ma vie que je considère comme essentiel.

La seconde est de vous faire partager ces quelques instantanés, ces histoires, et peut-être au passage inspirer certaines personnes qui aimeraient se lancer à la conquête de leurs rêves mais n’osent pas se lancer.

Que l’on se comprenne : je ne suis pas un influenceur, un athlète, un aventurier du calibre de Sir Ernest Shackleton ou même de Mike Horn. Je suis un type lambda, qui a une vie professionnelle bien remplie à côté de ses voyages, qui ne prétend pas réaliser des exploits, et qui n’est sponsorisé par aucune marque. 

En revanche, je galope après mes rêves, que je sais maintenant transformer en projets et en objectifs, et j’espère que cela pourra amener quelques uns et quelques unes à trouver la force de partir à la poursuite de leurs propres aventures, quelles qu’elles soient.

« An Endless Path » c’est en grande partie mon vécu et mes aventures, mais c’est également les vôtres.

Ce « chemin sans fin » est avant tout celui de la recherche de soi, de la connaissance et de l’acceptation de qui l’on est vraiment et de ce que l’on veut faire de sa vie ; Cette introspection est toute personnelle, et nous concerne certainement tous – ou en tout cas en grande majorité – un jour ou l’autre.

Vous l’aurez compris en parcourant peut-être d’abord le portfolio ou l’un de mes récits, pour ce qui me concerne, cette quête suit un chemin qui mêle activité physique et contemplative. J’aime parcourir ces montagnes immenses un sac sur le dos, souvent seul, et arpenter des étendues majestueuses à la seule force de mes jambes, tant que cela m’est possible ; J’aime tout autant poser ma tente sous la voûte céleste, et m’asseoir au bord d’un rocher pour admirer le soleil se coucher.

Dans les années à venir, et autant que possible, j’aimerais pouvoir étendre mes explorations en employant peut-être d’autres moyens de locomotion, notamment le packraft ou le ski, mais également en allant chercher d’autres défis dans d’autres milieux.

Pour le moment, ma volonté de partager ces expérimentations est intacte. Aussi vous trouverez sans doute bientôt une nouvelle rubrique sur le site, dédiée à la préparation et aux projets à venir.

En attendant, je vous souhaite une bonne exploration, de belles aventures, et vous laisse en compagnie d’une citation qui ne pourrait être plus à propos !

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable

- Jacques Brel